Un mauvais payeur refuse catégoriquement et sans raison de payer ses échéances. Il faut trouver une solution pour y faire face et éviter le chantage de client en termes de client. La signature d’un contrat équitable est une garantie pour toutes éventualités.
Comment identifier un mauvais payeur ?
Au début de l’accord général de vente, on identifier les mauvais payeurs avant même que l’accord soit signé. Ils refusent parfois de payer un acompte. Notamment si celui-ci représente un coût important et demande de nombreuses heures/journées de travail. Si le client refuse dès le départ de régler une partie de la somme, alors il y a sûrement anguille sous roche. Si c’est à cause d’un manque de confiance ou d’une mauvaise expérience passée, il faut le proposer de signer un contrat pour le rassurer et surtout rendre officielle la prestation. Mais s’il est toujours réticent, il faut absolument refuser la mission. On peut faire face à un mauvais payeur en établissant une balise. Le contrat de vente en fait partie. D’autres méthodes pourront être efficaces en cas de mauvais payeur. C’est un bon plan.
Comment anticiper les problèmes de mauvais payeur ?
L’anticipation des problèmes de mauvais payeur est faisable à condition de le réaliser avant tout service effectué. Il faut par exemple verrouiller les factures pour anticiper les problèmes de mauvais payeur. Il faut absolument fournir une facture bien établie. Cela doit être une priorité. Si elle contient tous les éléments indispensables, le document ne pourra jamais porter préjudice face à de mauvais payeurs, notamment si on doit aller un jour en justice.
On doit établir une limite de paiement dans une facture. Normalement la date limite est généralement de 30 jours. Toutefois, en tant qu’artisan, on a la possibilité, en accord avec le client, de diminuer ou allonger cette durée, sans toutefois dépasser 60 jours, à la date de création de la facture.
Il faut savoir qu’une facture qui assure d’être payée passe aussi par un devis complet signé avec le client. Toutes fois, il faut être prudent de ne pas facturer de façon trop espacée. Si la prestation dure plusieurs mois, on doit envoyer une facture à date fixe notamment toutes les deux semaines ou tous les mois. Le fait d’attendre un client pour payer est une mauvaise idée.
Une méthode de relance avec courtoisie et efficacité
Si aucun paiement n’est parvenu dans la limite des conditions générales de vente fixées par son entreprise, le meilleur moyen d’avoir une réponse est de relancer le client récalcitrant. On a 3 possibilités pour entrer en contact avec le client notamment la relance par téléphone, la relance par le mail et la relance par le courrier. On conseille d’utiliser le téléphone, pour obtenir une réponse rapide et connaître les raisons de ce retard. Il faut qu’on soit déterminé, mais courtois. Un client débiteur n’est pas forcément de mauvaise foi. Il faut tout de même l’expliquer les contraintes, en toute transparence.