Tout savoir sur l’économie de la connaissance

La connaissance permet d’occasionner de nouvelles informations. En effet, la connaissance est une information qui a quelque chose de plus que celle-ci. On peut donc l’assimiler comme une capacité d’apprentissage et de cognition. Reproduire la connaissance suscite l’apprentissage.

Qu’est-ce que l’économie de la connaissance ?

L’économie de la connaissance, aussi appelée économie du savoir, est une nouvelle discipline économique qui a pour objet la connaissance en tant que bien économique. Ainsi, elle analyse les technologies comme la technologie de l’information et les institutions tel que le droit de propriété intellectuelle. Ces derniers déterminent, ensuite, le traitement de cette connaissance dans une économie décentralisée.

En fait, n’importe quelle activité de production peut engendrer un apprentissage et par conséquent une connaissance.

L’économie du savoir est une catégorie difficile à mesurer. Dans l’économie traditionnelle, on peut par exemple mesurer les résultats de la recherche en tant qu’outputs spécifiques mais dans le concept d’économie de la connaissance, ce procédé est souvent impossible. D’où, on ne peut jamais évaluer la connaissance en elle-même, mais ses indicateurs.

La place de l’économie de la connaissance dans les pays en développement

D’après les modèles d’Harrod-Domar et de Solow ainsi que les écrits d’IDRISS ABERKANE, le rôle de l’éducation, de la formation et surtout de la connaissance s’avère être indispensable au processus de croissance.

En d’autres termes, l’économie de la connaissance fait appel à des investissements qu’on peut regrouper en trois catégories : investissements humains, les investissements en capital physique et les investissements en capital public. Or, les niveaux d’instruction liés à la scolarisation et à l’alphabétisation sont très différents entre les pays en développement et ceux développés.Il en va de même à propos des niveaux de santé, de l’hygiène, de l’accès à l’alimentation, à l’eau potable, etc. qui déterminent le niveau de développement humain. Ensuite, l’accès aux NTIC requiert des infrastructures en capital physique, entretenues et évolutives pour pouvoir bénéficier des progrès sans cesse renouvelés. De ce point de vue, le fossé numérique entre les deux catégories de pays reflète de très fortes disparités socio-économiques comme en témoigne l’accès aux NTIC.

Selon Peter Drucker, grand théoricien du management des organisations, “la connaissance est l’unique ressource qui ait du sens aujourd’hui. Les « facteurs de production » traditionnels – la terre (c’est-à-dire les ressources naturelles) le travail et le capital, n’ont pas disparu, mais ils sont devenus secondaires. Ils peuvent d’ailleurs être obtenus facilement, à condition qu’il y ait de la connaissance. Et la connaissance dans cette nouvelle acception, signifie la connaissance comme une matière première (utility), la connaissance devient un moyen d’acquérir des résultats sociaux et économiques.”

Cette société post-industrielle qui se construit sur l’échange doit néanmoins relever le défi de l’emploi. Parviendra t’elle à fournir du travail pour tous ? Sujet délicat et peu débattu sur le fond par les politiques car il nécessite de remettre en cause l’ensemble des valeurs fondamentales du système actuel (la nature du pouvoir, du commerce, de l’économie, de l’argent, du management, de la croissance et du progrès) et de les envisager non plus sous un angle quantitatif mais dans une approche qualitative.

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